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- Message de la CTI : conséquences Coronavirus [3]3 novembre 2020Mesdames les directrices, Messieurs les directeurs des écoles d’ingénieurs, Dans nos courriers du mois de mars dernier, nous faisions part à l’ensemble des écoles des ajustements à envisager dans l’application de R&O afin d’adapter les formations et leur organisation à l’épidémie COVID-19. Les écoles qui étaient concernées par un audit CTI ou un audit coordonné avec le Hcéres ont également été contactées par la CTI afin de modifier la programmation prévue. Depuis la rentrée académique, la situation sanitaire s’est progressivement dégradée impliquant la mise en place de mesures spécifiques dans les établissements d’enseignement supérieur : déplacements déconseillés, effectifs en classe limités et, depuis la semaine dernière, réintroduction de l’enseignement à distance généralisé. Dans ce contexte, la CTI souhaite renouveler son message de soutien aux écoles en les invitant à veiller à la continuité pédagogique malgré les difficultés renouvelées. Les efforts considérables qu’elles ont fournis pendant la période de confinement ont entrainé une transformation radicale des méthodes et outils pédagogiques et les écoles peuvent aujourd’hui s’appuyer sur les compétences acquises dans l’urgence et les développer. Adaptation des cursus ingénieurs En ce début d’année académique, la CTI renouvelle l’assouplissement de certains critères de son référentiel afin de permettre aux élèves-ingénieurs de poursuivre leur scolarité dans les meilleures conditions possibles compte tenu du contexte. La CTI réitère sa recommandation aux écoles d’adopter une approche pragmatique dont la seule ligne directrice doit être de veiller à ce que chaque élève-ingénieur, chaque stagiaire de la formation continue, puisse au final attester et faire valoir l’acquisition des compétences terminales associées à son diplôme. La CTI souligne que les modalités pour mettre en œuvre et valider ces compétences ne sont jamais uniques et peuvent être l’occasion d’initier des pratiques innovantes. Une attention soutenue doit être portée sur les étudiants en situation délicate, notamment de handicap ou de difficultés personnelles particulières. La CTI rappelle également que toutes les mesures exceptionnelles prises dans ce contexte inédit doivent faire l’objet d’une annexe au règlement des études qui devra être présentée aux élèves-ingénieurs et entérinée par les instances de gouvernance compétentes de l’établissement (CEVU, conseil des études, conseil d’administration, conseil d’école…) lors de leurs prochaines réunions. Pour l’ouverture internationale et les langues La CTI recommande aux écoles de continuer à lever l’obligation de séjour à l’international pour les élèves-ingénieurs, étudiants et apprentis, en 2e et 3e année du cycle ingénieur durant l’année académique 2020-2021. Pour ces élèves-ingénieurs qui n’auraient pas déjà réalisé une période à l’étranger d’une durée significative, l’école leur proposera une activité académique spécifique qui pourra par exemple valoriser leurs différentes expositions internationales antérieures afin de développer leur capacité à intégrer un contexte professionnel international et multiculturel. Certaines écoles ont déjà mis en place des solutions de substitution originales qui permettent aux élèves d’acquérir les acquis de l’apprentissage attendus. En revanche la CTI rappelle qu’une partie des compétences en anglais et français langue étrangère doivent être attestées par une certification externe sans modification des exigences décrites dans R&O. La plupart des organismes certifiant les niveaux en langues se sont adaptés à la situation sanitaire et proposent des tests en ligne. Pour les stages de fin d’études décalés à l’année suivante La CTI rappelle sa recommandation aux écoles de prendre toutes les dispositions pour favoriser la réalisation des stages et tout particulièrement celui de fin d’études dont les dates ont pu être décalées suite à la période de confinement au printemps dernier et débordent sur l’année académique actuelle. La CTI souhaite que les élèves ingénieurs dans cette situation puissent être placés en prolongation de scolarité sans paiement de droits d’inscription complémentaires en conservant le droit de réaliser le stage dans le cadre d’une convention et sans report d’une année de l’attribution du diplôme. En d’autres termes, les élèves-ingénieurs seraient diplômés dès validation du stage de fin de formation, toutes les autres activités académiques étant validées par ailleurs. Pour la voie par apprentissage La CTI rappelle que l’application des calendriers d’alternance doit être assurée, dans la mesure du possible, ainsi que la continuité pédagogique de la formation. Dans les cas particuliers de chômage partiel ou de cessation d’activité dans certains secteurs d’activités particulièrement touchés par la crise sanitaire, l’école devra toutefois s’assurer de la complétude des compétences acquises en fin de cursus et notamment de celles qui auraient dû être acquises en entreprise. Des activités complémentaires peuvent alors être proposées par l’école en lien avec le CFA. Comme en mars dernier, la CTI insiste sur le fait que la durée initiale du contrat d’apprentissage doit être respectée sans prolongation et invite les écoles à focaliser l’évaluation finale de la mission en entreprise sur les aspects méthodologiques si les résultats attendus ne peuvent être obtenus. Adaptation des procédures de la CTI La CTI poursuit l’adaptation de ses procédures au fur et à mesure de l’évolution de la situation. La programmation des évaluations périodiques est réalisée selon le calendrier prévu (vague B en 2020-21) mais elle a été adaptée afin de répondre aux contraintes des écoles dans ce contexte particulier. Les visites sur site programmées en cette rentrée et jusqu’à décembre 2020 inclus sont réalisées en distanciel. Une décision concernant les visites d’audit et le distanciel pour le début de l’année civile 2021 sera prise courant novembre. Afin de simplifier le déroulement des sessions en distanciel, la CTI a adapté en septembre dernier sa procédure d’audits en distanciel. Il est désormais possible pour les écoles d’héberger la réunion sur l’outil de leur choix. La signature d’une charte de déontologie préalable reste d’actualité. En conclusion La CTI a pleinement conscience des difficultés auxquelles les écoles et leurs personnels sont actuellement confrontés et adapte en conséquence son fonctionnement pour y répondre. N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions spécifiques liées à l’organisation des formations et/ou des procédures d’accréditation, par mail à l’adresse : ...
- La CTI, IESF et l’OIQ signent un avenant à l’Arrangement de reconnaissance mutuelle France-Québec23 octobre 2020Communiqué de presse (PDF accessible en ligne) Paris et Montréal, le 23 octobre 2020 La Commission des titres d’ingénieur (CTI), Ingénieurs et Scientifiques de France (IESF) et l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ) ont signé le 22 octobre un avenant qui actualise l’Arrangement sur la reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles (ARM) des ingénieurs conclu en 2008 et qui élargit l’accès des diplômés français à la profession d’ingénieur au Québec. La cérémonie qui s’est déroulée en distanciel était présidée par M. Marc-André Beaulieu, représentant en matière de mobilité internationale et reconnaissance des qualifications professionnelles et secrétaire général du Comité bilatéral de l’Entente Québec-France et M. Yves Doutriaux, conseiller d’État et secrétaire général du Comité bilatéral de l’Entente Québec-France. A l’issue d’une courte allocution et après la signature de l’accord par les 3 présidents, Elisabeth Crépon (CTI), M. Marc Ventre (IESF), Mme Kathy Baig (OIQ), M. Frédéric Sanchez, Consul général de France à Québec et Mme Michèle Boisvert, déléguée générale du Québec à Paris ont pris la parole pour saluer l’importance des relations entre la France et le Québec et les avancées de ce nouvel accord. La délégation française comptait des représentants du Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères, du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et de la Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises d’Ingénieurs. La délégation québécoise était quant à elle composée du Ministère des Relations internationales et de la Francophonie, du Conseil interprofessionnel du Québec et de l’Office des professions du Québec. La signature de cet avenant marque une étape importante dans l’évolution et la consolidation des échanges. Les trois signataires sont fiers de contribuer à la mobilité des ingénieurs entre les deux pays. L’actualisation de l’ARM permet d’augmenter considérablement le nombre de formations françaises reconnues par l’OIQ, qui passeront de 400 à 562. Le parcours des candidats vers l’obtention du titre d’ingénieur sera également plus rapide. L’entente modifie en effet les conditions actuelles d’obtention d’un permis pour les candidats français en les alignant davantage sur le programme d’accès à la profession d’ingénieur qui est suivi par l’ensemble des diplômés du Québec. Ce programme est basé sur une approche par compétences, tant techniques que professionnelles. Ainsi, le nouveau parcours sera composé d’un volet théorique (formation en ligne, suivie de l’examen professionnel) et d’un volet pratique axé sur 6 compétences à atteindre en 24 mois ou plus d’expérience pratique en génie. Certaines compétences concernent précisément la pratique du génie au Canada. Précédemment, les diplômés français devaient réussir un examen professionnel et démontrer trois années d’expérience pertinente en génie, sans pouvoir faire valoir leurs études supérieures, et devaient travailler 12 mois au Canada sous la direction et la surveillance immédiates d’un ingénieur. Ces changements entreront pleinement en vigueur en 2021, après la mise à jour du règlement qui donne effet à cette entente. L’OIQ accueille actuellement environ 175 candidats par année en vertu de l’ARM. Ce nombre est appelé à augmenter grâce aux nouvelles formations reconnues par l’ordre québécois. Depuis l’entrée en vigueur de l’ARM en 2008, l’Ordre a accueilli 1 362 diplômés français en vertu de cette entente. Cette signature témoigne d’une coopération importante qui a vocation à s’inscrire dans la durée. La Commission des titres d’ingénieur va en effet poursuivre son travail avec l’Ordre des Ingénieurs du Québec afin de faciliter la révision annuelle de la liste des formations reconnues et continuer ses échanges avec les écoles d’ingénieurs françaises pour permettre à celles-ci d’inscrire leurs formations sur la liste des diplômes reconnus par l’OIQ. Accéder à l’avenant À propos de la CTI La CTI est un organisme paritaire indépendant, chargé par la loi française depuis 1934 d’évaluer toutes les formations d’ingénieurs en France et sur demande à l’étranger en vue de leur accréditation, de développer la qualité des formations, de promouvoir le titre et le métier d’ingénieur en France et à l’étranger. La CTI évalue également les formations de Bachelor des écoles d’ingénieurs en vue de l’attribution du grade de licence et décerne des labels qualité européens aux formations d’ingénieurs (EUR-ACE©, CeQuInt). Site internet : www.cti.fr LinkedIn Contacts presse : A propos d’IESF Ingénieurs et Scientifiques de France (IESF) est une association représentant la profession des Ingénieurs et/ou Scientifiques. Plus d’un million d’entre eux sont inscrits dans son répertoire. Reconnue d’utilité publique depuis 1860, IESF fédère des associations d’anciens élèves d’écoles d’ingénieurs, des associations scientifiques, techniques et professionnelles. IESF est présent sur tout le territoire français grâce à son réseau d’associations régionales. Ses experts, organisés en comités, par secteur d’activité ou par métier, développent tout un ensemble d’actions vers les pouvoirs publics, le corps enseignant, le monde politique et les entreprises. Ils mettent aussi en valeur le rôle important des ingénieurs et des scientifiques dans le développement économique et durable de la France. IESF représente la France au sein des organisations d’ingénieurs internationales. Membre de la FEANI en Europe, IESF délivre pour la France le certificat d’ingénieur européen EURING et tient à jour pour l’Europe la liste des écoles françaises habilitées par la Commission des Titres d’Ingénieurs. Également membre de la WFEO (Fédération Mondiale des Organisations d’Ingénieurs), IESF favorise la reconnaissance mutuelle des formations et des compétences dans le monde. Site internet : www.iesf.fr LinkedIn Twitter Facebook Youtube Contact presse : À propos de l’OIQ L’Ordre des ingénieurs du Québec a 100 ans en 2020. Il regroupe quelque 65 000 professionnels du génie de toutes les disciplines, à l’exception du génie forestier. Il a pour mission d’encadrer la pratique de l’ingénieur et de soutenir le développement de la profession afin d’assurer la protection du public. Pour plus d’information, consultez le site oiq.qc.ca. Facebook Twitter LinkedIn YouTube Instagram...
La commission des titres d’ingénieur
La CTI est un organisme indépendant, chargé par la loi française depuis 1934 d’évaluer toutes les formations d’ingénieur, de développer la qualité des formations, de promouvoir le titre et le métier d’ingénieur en France et à l’étranger.
Dans le cadre de ses missions, la CTI oeuvre pour que les écoles françaises répondent aux besoins nouveaux des jeunes et des entreprises, en prenant en compte l’ouverture mondiale de l’enseignement supérieur.
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